L’association Nantes-Histoire organise un « café-histoire »

L’association Nantes-Histoire organise un « café-histoire », le lundi 27 avril, de 20 à 22 heures, au café Le Flesselles, allée Flesselles, donc à deux pas de la place du Commerce. L’entrée reste gratuite (même si chacun est invité à prendre une consommation), et la seule limite d’accès est celle du nombre de places disponibles (100 au grand maximum).

Thèmes abordés :
Mais que se passe-t-il donc dans les universités pour qu’un mouvement revendicatif y soit aussi long, aussi général, et longtemps aussi unanime ?

Quels changements posent donc autant problème ? Que veut donc dire « autonomie des universités », et cette notion est-elle une nouveauté dans notre pays ? et en Europe ?

Qu’est ce que cette question de « formation des maîtres », et les décisions gouvernementales marquent-elles donc une rupture ? Qu’en était-il voici vingt, cinquante, cent ans ?

Peut-on penser l’Université d’aujourd’hui en oubliant son lien avec la société ? Oublier le choix d’une université de masse ? Mais quand et pourquoi ce choix a-t-il été fait ?
Les universités sont-elles les lieux d’une démocratie idéale voire d’une autogestion, ou les lieux d’un conservatisme maintenu par des féodalités… ou par des syndicats ? Et, quelles que soient les réponses, comment expliquer cette situation ?

Ce que Nantes-Histoire propose est à l’opposé de ce que certains médias voudraient nous imposer. Il ne s’agit pas, tout d’un coup, de se prononcer « pour » ou « contre » une « réforme » érigée comme une valeur en soi, mais d’aider à réfléchir avec le recul nécessaire : le contexte du temps, et celui de l’espace européen dans lequel nous vivons.

Certaines de ces questions, et bien d’autres — puisque c’est vous qui décidez de la soirée, après une brève intervention liminaire de notre invité — seront abordées par Jean-Pierre Lethuillier.

Historien, universitaire, placé en outre en un point d’observation que l’actualité a souvent mis en avant (Rennes), il mettra son expérience et son savoir à notre disposition.

Le débat sera mené par Didier Guyvarc’h, lui aussi historien et universitaire, et longtemps président de Nantes-Histoire.

Après les cours hors les murs, les examens au MacDo

Une vingtaine d’étudiant en DUT statistiques et informatique à Avignon, ont passé les épreuves finales de leur année dans un fast food.
Le quotidien la Provence raconte dans son édition de samedi le drôle d’examen qui s’est déroulé dans le McDo d’Avignon vendredi matin. Une vingtaine d’étudiants en DUT statistiques et informatique, ont passé les épreuves finales de leur année dans la salle du fast food.
La veille, un membre du personnel de la fac est blessé lors d’une bousculade. Par mesure de sécurité, le président de l’université ferme les portes de sa fac.
Pierre Michel Bousquet, le directeur du département statistiques et informatique, réunit tout de même ses troupes au petit matin pour trouver une solution.
«On a réfléchi et l’idée du Mc Do nous est venue. Nos étudiants devaient avoir leurs notes pour valider leur diplôme. On ne pouvait pas laisser l’entêtement de la ministre Pécresse prendre en otage leur année.»

Calendrier de l’Université Paris 1 (6-11 avril 2009)

Calendrier de l’Université Paris 1 (6-11 avril 2009) OUVERT À TOUS !

Lundi 6 avril
INSTITUT DE GÉOGRAPHIE
15h-16h30, Petit Amphi
« Les espaces, les catégories, et les priorités de la politique de la ville », Conférence-débat avec Mustafa Dikeç, professeur invité à l’Institut de Géographie, Royal Holloway, University of London.
PMF
14h-16h, Amphi H
Projection du documentaire Sicko de Michael Moore, présentée par Jean-Marie Monnier, Nadine Thèvenot, et Bruno Tinel (UFR d’économie).
SAINT-CHARLES
14h-16h, Amphi Théâtre en lutte de Sciences Po’ Soutenance de thèse de Valérie Pécresse
SORBONNE
11h-14h, Salle Cavaillès  « Je me souviens de la Sorbonne ». Séance 2 de l’Atelier autour  de « La » Sorbonne contemporaine.
Si la Sorbonne était fermée, rendez-vous devant la statue d’Auguste Comte.
13h-14h, salle Marc Bloch. Bernard Legras, professeur d’histoire grecque :  L’originalité de l’Égypte dans le monde hellénistique.
14h-16h, salle Marc Bloch. Antoine Destemberg : La grève, une invention universitaire et médiévale. Le modèle parisien des stratégies d’actions collectives (XIIIe-XVe siècles).
PARIS 1 HORS LES MURS
10h-19h : Université Paris 3 (Centre d’Asnières) Huitième Coordination Nationale des Universités
14 h : Moulin Rouge Visite-conférence avec L. Bihl et M. Bouyssy : Montmartre, fin de siècle. Rendez-vous au Métro Place Blanche, côté Moulin Rouge.
14h-17h : Marche à partir du Centre Saint-Charles. 3e SESSION Du WORKSHOP : « Promenade réaliste/promenade fiction. Les paysages étaient extraordinaires ! » Inscription : galerie.micheljourniacATclub-internet.fr // RDV à 13h45 à la la galerie de l’UFR 04 au Centre Saint Charles.
15h-16h, Place de la Sorbonne . Francis Joannes : Un grand mythe mésopotamien: la descente de la déesse Ishtar aux Enfers ou le premier strip-tease de l’Histoire.

Mardi 7 avril
PANTHÉON
10h, RV devant la salle 1 AG des personnels de l’Université Paris I
PMF
13h-15h, Amphi N Réunion pédagogique des L1 avec les enseignants d’histoire contemporaine.
14h00-15h30, IDUP (18e étage)   Mustafa Dikeç (Professeur à l’Université de Londres) :  Les Banlieues et les émeutes en France.
15h-17h, Amphi L Massimo Vitali (Comités Internationalistes) : Le choix de l’internationalisme. Troisième conférence dans le cadre d’un cycle sur l’actualité de la pensée marxiste face aux derniers événements de politique internationale, notamment la crise des relations globales et ses conséquences sociales. La Conférence sera suivie d’un débat sur “Le retour de l’État dans l’économie et sur la réforme de l’Éducation nationale”.
SORBONNE
11h-12h, Amphi Descartes Christophe Charle : Avant-gardes , modernité et politique: de Manet à la nouvelle peinture (1863-1886)
11h-13h, Salle D640 Marie-Claude Blanc-Chaléard : L’histoire des bidonvilles en région parisienne (années 1950-1970).
12h-13h, Amphi Descartes Violaine Sebillotte : Histoire antique et mythographies
14h-17h, Salle Picard Ilios Yannakakis, enseignant aux universités de Lille III et Olomouc (République tchèque), dirigeant étudiant dans les années 1960 : L’évolution des universités tchécoslovaques, 1956-1968, et héritage jusqu’à nos jours.
Conférence dispensée dans le cadre du cycle sur “Le mouvement des étudiants en Europe centrale et orientale aux XIXe & XXe siècles”, avec Antoine Marès et Alain Soubigou.
15h, Amphi Turgot Eric Vallet : Shelomo Dov Goitein et l’histoire des juifs en terre d’Islam Conférence dispensée dans le cadre du cycle “L’Orient construit par les historiens”.
PARIS 1 HORS LES MURS
9h-17h : Université Paris XI (Orsay) Deuxième réunion de la Coordination nationale des Laboratoires en Lutte
Université Paris-Sud XI, Grand Amphithéâtre de Mathématiques, bâtiment 425  (RER B, Orsay-Ville).
10 h : Place du Châtelet, près de la fontaine Visite-conférence avec F. Micheau et E. Vallet : « Paris et l’Égypte au début du XIXe siècle »
11h30 : Place de l’Hôtel de Ville Jeu de l’oie géant avec cases étudiants & enseignants et pique-nique organisés par Paris 7.
13h15 : Petit Palais Cécilia D’Ercole : « Archéologie et histoire »   Réservation : ceciliadercoleATnoos.fr
RV Petit Palais, entrée des groupes, avenue Winston Churchill, Métro Champs-Élysées Clémenceau.
13h30 : Place de l’Hôtel de ville Théâtre philosophique : lecture collective du Gorgias de Platon, proposée par l’UFR 10.
Si vous souhaitez participer, ou faire participer des étudiants à la lecture : mnbernardATgmail.com
14 h : Rendez-vous devant l’Hôtel Carnavalet Visite-conférence avec L. Depretto et G. Calafat : « Le Marais du XVIIe siècle »

Mercredi 8 avril
INSTITUT D’ART ET D’ARCHÉOLOGIE
10h, Amphi Conférence-débat de l’Institut National de Recherches en Archéologie Préventive en présence des membres du Collectif CDD INRAP d’Ile de France, et d’un CDI responsable d’opération à l’Inrap.
PMF
11h-13h, Amphi H Projection du film The Yes Men de Chris Smith, Dan Ollman et Sarah Price (2005), suivie d’une discussion avec Jean Dellemotte (sous réserve), Sophie Jallais et Carlo Vercellone (Économistes, Paris 1). Les « Yes Men », un petit groupe d’activistes, créent un faux site Internet affilié à l’Organisation Mondiale du Commerce. Leur ruse fonctionnant au-delà de leurs espérances, ils parviennent à intégrer les rangs de l’OMC, alors qu’ils sont politiquement opposés à ladite organisation. Se rendant de conférences internationales en conférences internationales, ils profitent alors de leur nouveau statut pour défendre leurs « points de vue » et égratigner les manières du libre-commerce mondial.
12h-14h, Amphi N Réunion pédagogique des L1 avec les enseignants d’histoire moderne
17h30, Amphi L Réunion-débat organisée par des étudiants de l’UEC sur les élections européennes :  « L’Enjeu des Européennes dans un contexte de crise et de luttes sociales » avec Christian Picquet (gauche unitaire), Ian Brossat (parti communiste français), Eric Coquerel (parti de gauche), Alain Tailleur (CGT Renault)
SORBONNE
9h–10h30, Centre de Recherches d’Histoire Moderne Conférence d’Alain Cabantous & Isabelle Brian : Les origines historiques du problème irlandais  (sous réserve).
11h, Amphi Richelieu (lieu à confirmer) Assemblée Générale commune du site Sorbonne, étudiants et enseignants (Paris 1 et Paris IV)
16h-17h30, Amphi  Lefebvre Rémy Caveng : « Vers un salariat (néo)libéral ? Précarisation et régime de mise au travail (1) : la déstabilisation des normes d’emploi », cours alternatif de sociologie du travail.
PARIS 1 HORS LES MURS
8h-10h, métro Cluny-La Sorbonne Frédéric Fruteau de Laclos : Valeurs de la science.
14h & 16h30 : Marche à partir du Centre Saint-Charles (horaires sous réserve de la manifestation) Gustavo Ciriaco & Andrea Sonnberger : Here whilst we walk-Paris  (durée 1h15). Inscription : galerie.micheljourniac@club-internet.fr
RDV à 13h45 à la la galerie de l’UFR 04 au Centre Saint Charles.
14h-15h, itinéraire encore inconnu. MANIFESTATION INTERSYNDICALE “DE LA MATERNELLE À L’UNIVERSITÉ”.

Jeudi 9 avril
INSTITUT DE GÉOGRAPHIE
11h, Grand Amphi Projection-débat proposée par Mustafa Dikeç, professeur invité à l’Institut de Géographie, Royal Holloway, University of London : « Enfermement et espaces d’exception : du Panoptic à Guantanamo » ; projection du documentaire Calais, la dernière frontière.
15h, salle 106 « Des SIG libres… ». Atelier SIG ouvert à tous proposé par Joël Boulier (venir avec son ordinateur portable si possible).
SAINT CHARLES
10h30, 14h, 16h30 :  Marche à partir du Centre Saint-Charles   Gustavo Ciriaco & Andrea Sonnberger : Here whilst we walk-Paris (durée 1h15). Inscription: galerie.micheljourniac@club-internet.fr RDV 15 M avant le début de chaque marche à la galerie de l’UFR 04 au Centre Saint-Charles.
11h -13 h, Amphi Olivier Schefer : Zombies, monstres politiques.
14h-16h, Amphi Nadia Jacoby : La Crise : quelles réponses politiques ?
16h-17h, Amphi Concert LIBSO, French song
17h-18h, Amphi Concert Punk : IN VINASSE VERITO
SORBONNE
9h-11h, Salle à préciser Xavier Guchet : Les sociétés de contrôle. Normaliser par les technologies.
9h-11h, Salle D 634 François Colcombet (ancien magistrat et parlementaire, président de la C6R):  Les institutions de la Ve République et les réformes de la justice : réflexions d’un praticien sur une évolution. Conférence animée par Olivier Mattéoni.
9h–11h, Amphi Turgot Laurent Feller : Robert Guiscard et la conquête de l’Italie méridionale par les Normands.
Horaire à confirmer, Salle Marc Bloch
Projection–débat sur Une étoile est née de William Wellman, avec Janet Gaynor et Fredric March (1937), suivie d’une discussion sur le vedettariat cinématographique animée et organisée par Myriam Juan.
PARIS 1 HORS LES MURS
9h45 : Place Henri Frenay Visite-conférence avec A. Marès, R. Meissel, A. Soubigou : « Le Paris des Bulgares »
Inscriptions : Alain.Soubigou@univ-paris1.fr RV sur le côté de la gare de Lyon
10 h : Place de la Sorbonne, devant la statue d’Auguste Comte Visite-Conférence avec T. Amalou, I. Brian, N. Lemaître : « Le Paris des dévots et des Jansénistes »
11 h : Cité de l’Histoire de l’immigration, Porte Dorée Visite-conférence avec N. Offenstadt, S. Venayre : « Le Bois de Vincennes, de saint Louis aux expositions coloniales » (Prévoir un pique-nique).

Vendredi 10 avril
PMF
12h-13h30, Amphi L Projection vidéo La crise financière – Commission des finances Assemblée Nationale, et débat animé par Sabine Monnier.
10h-12h, Amphi N Rencontre pédagogique avec les enseignants d’histoire ancienne, avec F. Chausson, M. Bats, C. Berrendonner, C. D’Ercole, G. Deschodt, A. Hostein, R. Laignoux, pour les étudiants de L2 d’Histoire.
13h30-15h30, Amphi N Rencontre pédagogique des L2 avec les enseignants d’histoire médiévale, organisée par O. Mattéoni.
SAINT-CHARLES
14h-16, Amphi Projection de L’An 01 de Jacques Doillon (1973)
SORBONNE
9h-11h, Salle Marc Bloch Projection-débat sur Le Cuirassé Potemkine. Avec Myriam Tsikounas & Jean Bulot.
PARIS 1 HORS LES MURS
10h : Opéra Bastille Visite-conférence avec M. Tracol : « La République en statues » Rendez-vous devant les escaliers de l’Opéra ; prévoir des déplacements en métro.
13h30 : Place de l’Hôtel de Ville Visite-conférence avec V. Denis : « La police de Paris de Louis XIV à la fin de l’Ancien Régime »,
15h-17h, Parc de Choisy (sur la grande pelouse centrale) Florence Hulak : Comment écrire l’histoire d’une révolution ?
ADRESSES :
Centre Panthéon : 12 Place du Panthéon 75005 Paris
Centre Pierre Mendès France (PMF) : 90 rue de Tolbiac 75013 Paris
Centre Saint-Charles : 47/53 rue des Bergers 75015 Paris
Institut d’Art et d’Archéologie :  3 rue Michelet 75006 Paris
Institut de Géographie : 191 rue Saint-Jacques 75005 Paris
Sorbonne : 17 rue de la Sorbonne 75005 Paris

Museum : autre témoignage sur la répression

« Dans quel monde vivons-nous ? »

« Je suis inquiet, très, très inquiet…
Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du
département de Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des Plantes (Muséum National d’Histoire
Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature. Une façon, avec ce « cours hors les murs », de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d’être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiels.
Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l’entrée franchie par le chef du service de sécurité tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles…

  • – « Monsieur Vadrot ? ».
  • – euh…oui
  • – Je suis chargé de vous signifier que l’accès du Jardin des Plantes vous est interdit
  • – Pourquoi ?
  • – Je n’ai pas à vous donner d’explication….
  • – Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?
  • – Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum
  • – Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un cours en plein air,
  • sans la moindre pancarte…
  • – C’est non….

Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers l’entrée, le lieu du rendez vous. Le cours se fait donc, pendant une heure et demie, dans la rue, devant l’entrée du Muséum. Un cours qui porte sur l’histoire du Muséum, l’histoire de la protection de la nature, sur Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et je décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les premiers, m’interdisent à nouveau l’entrée.
Evidemment, je finis pas le fâcher et exige, sous peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la surveillance du Jardin des Plantes. Comme le scandale menace il finit par arriver. D’abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon CV et le contenu de mon blog. Cela commencer à ressembler à un procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D’autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs, Alain Bué et Christian Weiss, insistent et menacent d’un scandale.
Le directeur de la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition incroyable, du genre de celle que j’ai pu entendre autrefois, comme journaliste, en Union soviétique :
– Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et
rejoindre les étudiants…

Je promets et évidemment ne tiendrais pas cette promesse, tant le propos est absurde. J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du directeur et probablement du ministère de l’Education Nationale, je viens de faire l’objet d’une « interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en France. Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant
au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d’un glissement angoissant de notre société. Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur… »

Communiqué des porte parole de la coordination nationale des universités

Communiqué des porte parole de la coordination nationale des universités

« Les attaques contre le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, auxquelles répond la mobilisation massive de l’ensemble de la communauté universitaire, ne sont pas spécifiques. C’est l’ensemble du service public qui est menacé. Face à une offensive globale du gouvernement, c’est ensemble que nous devons lutter!
Pour partager nos expériences de luttes et travailler à la convergence de celles-ci, des meetings interprofessionnels auront lieu dans un certain nombre d’universités, par exemple  le jeudi 26 mars à l’université Paris-X Nanterre le 26 mars dans le cadre du « Printemps de colère » et le vendredi 27 mars à l’université Paris 3 (« après midi de l’université »). Seront présents des
acteurs du mouvement sociaux (universitaires, chercheurs, étudiants, professeurs des écoles, postiers, ….) pour discuter des suites du 19 mars. »

Le printemps des colères, Jeudi 26 Mars à Nanterre

LE PRINTEMPS DES COLERES : EPISODE I
L’Université de Paris X
Nanterre en lutte invite :
– les enseignant(e)s-chercheur(e)s, les chercheur(e)s, les étudiant(e)s, les personnels BIATOSS, les personnels des IUFM… mobilisé(e)s
– les acteurs et actrices des mouvements sociaux qui s’opposent au démantèlement des services publics et aux atteintes aux libertés :
à venir échanger et débattre,
à poursuivre ensemble la construction de l’expression convergente de notre résistance,
mais aussi à manger, chanter et rire sur le campus de Nanterre
JEUDI 26 MARS 2009, de 10h à 15h
Halls des bâtiments A et B

Au programme :
10h – 12h : onze tables-rondes simultanées de conférences et débats
12h-13h : meeting, avec la participation des acteurs et actrices des mobilisations sociales en cours (universités, cnrs, poste, école, fonction publique)
13h : grand pique-nique et « ambiance guinguette », avec Riton la manivelle et son orgue de barbarie
QUE CHACUN AMENE NOURRITURE ET BOISSONS A PARTAGER !
Puis départ collectif pour l’action des facultés parisiennes
PROGRAMME DES TABLES-RONDES
– Table-ronde n°1 : Quelles réponses à la contestation des projets de réforme de l’Université et de la Recherche ?
Coordination : Christine Sellin-Catta et Emmanuelle Tixier (Département d’Histoire, UPX) Donna Kesselman (Département d’Anglais, UPX)
– Table-ronde n°2 : La masterisation ou la mise en péril de l’enseignement secondaire public
Coordination : Anne Trevise, Claude Dorey, Bernard Cros (Département d’Anglais, UPX), Liliane Picciola (Département de Lettres, UPX)
– Table-ronde n°3 : La situation des personnels BIATOSS : en quoi sont-ils concernés par la LRU ? Quelles revendications ?
Coordination : Intersyndicale BIATOSS de Paris X.
– Table-ronde n°4 : Faire une thèse aujourd’hui, mission impossible ?
Coordination : Collectif des doctorants de Paris X Nanterre,
– Table-ronde n°5: Etre étudiant(e) aujourd’hui: précarité, pauvreté, parcours du combattant…
Coordination : Etudiant(e)s mobilisé(e)s de Nanterre
– Table-ronde n°6 : Les atteintes aux libertés publiques
Coordination : Odile Roy (UFR de Droit, UPX), avec la participation de Sylviane Delzongle Arzel (UFR de Droit, UPX)
– Table-ronde n°7 : Les enjeux de la Culture
Coordination : Jean-Albert Bron (Département Arts et Spectacles, UPX), avec la participation de Frédérique Leblanc (IUT Métiers du Livre), J. Martineau (Département de Lettres, UPX), Sabine Le Blanc (Département d’Histoire de l’Art, UPX).
– Table-ronde n°8 : Les droits des femmes en danger, l’égalité dans l’impasse ?
Coordination : Sabine Fortino, Céline Clément (Département de Sociologie, UPX), avec la participation du MFPF 93, Efigies, Etudions Gayment, SUD-étudiant et CNT.
-Table-ronde n°9 : Justice et injustices environnementales et sociales,  crise écologique, « développement durable »… au sud  et au nord : des questions urgentes pour tous ?
Coordination : Frédéric Landy, Monique Poulot, Chloé Buire et Frédéric Dufaux (Département de Géographie, UPX), Jean Gardin (Paris I)
– Table-ronde n°10 : Crise économique, réponses à la crises : la relance en question
Coordination : Thierry Labica (Département d’Anglais, UPX), avec la participation de postiers du 92 en grève, de cheminots, salariés de Renault Flins…
– Table-ronde n°11 : Vers une gestion libérale, autoritaire et sécuritaire de la santé mentale, de la psychiatrie et de la souffrance au travail.
Coordination : Patricia Attigui, Cyrille Bouvet (UFR SPSE UPX), avec la participation de Laurence Croix, Samuel Lepastier,  Elisabeth Gontier (UFR SPSE, UPX),  (MC SPSE), Dario Morales (SMPR Santé / Sainte),  Brigitte Tarrière  (MGEN).
– Table-ronde n°12 : l’Education en danger : réforme Darcos des programmes scolaires, menaces sur l’école maternelle et sur l’éducation « informelle »…
Coordination : Sarah Devogue (Département de Sciences de l’éducation) et Sylvain Gavroy (étudiant en Sociologie, membre de l’association « Aroeven »)

Et la lutte continue à jeudi à 15h, en D1, avec la « Mobilisation par la musique » (ouvert à tous). Coordination : Estelle Amy, Aurélie Helmlinger, Nicolas Prévôt (Département d’ethnomusicologie)

Amiens bloquée

Aujourd’hui, plusieurs sites sont bloques: l’UFR Sciences, l’UFR Arts, et le « Campus » (UFR Lettres, UFR langues, UFR histoire, UFR Sciences humaines et sociales).
Seul le site ‘cathedrale » (UFR droit-sciences politiques et UFR eco-gestion) n’est pas a l’heure actuelle bloque par les etudiants, car la greve enseignants chercheurs y a ete particulierement suivi jusqu’a la semaine derniere (et encore maintenant!)
L’actualite de nos mobilisations, avec notre agenda (entre autres manif paris mardi 24 mars, ronde des obstines et happenings en centre ville jeudi 26 mars, …) est toujours visible sur http://upjvmobilisation.blogspot.com
avec un programme d’universite populaire qui continue pour la 5eme ou 6eme semaine deja!

FORUM mercredi 25 mars 15h à l’Ensba

Chaque année depuis quelque temps, les étudiants descendent dans la rue, défilent en manifestation, font des AGs, déclarent la grève, contestent des réformes qui participent toutes des mêmes logiques ;  aujourd’hui plus que jamais nous devons donc nous interroger sur ce que nous espérons trouver dans un mouvement social.
Nous sommes nombreux à avoir vécu l’expérience des fins de mouvement, où la douleur de la « reprise » ne rendait que plus pressant l’impératif de continuer, et ce en dépit des amères victoires stratégiques, syndicales ou parlementaires. Mais grâce à cette expérience semble précisément s’ouvrir une perspective nouvelle, qui consiste à  commencer comme si l’on était déjà en train de le continuer (c’est-à-dire s’affranchir de ses objectifs limités, à court terme, pour rejoindre un peu plus vite son horizon réel) ; mais c’est aussi continuer un mouvement comme on l’avait commencé,  ce qui signifie se placer dans la posture, critique et réflexive, d’un engagement lucide tout en gardant cette forme qu’est le mouvement, où les singularités diverses parviennent à tenir ensemble, où du commun se dégage, où des liens se créent – c’est ne pas s’aliéner, en somme, dans le morcellement qu’implique tout ralliement exclusivement syndical ou partitaire.
C’est pourquoi la recherche, dans le cadre des mobilisations actuelles révèle sa double importance :
– Dans sa dimension universitaire, elle est menacée de toutes parts ; on la soumet à des critères de rentabilité, on veut la calquer sur l’enfer d’un « monde du travail » invivable, on en fait un outil de légitimation de l’ordre établi. Par conséquent un mouvement qui s’oppose à la LRU ou plus largement au processus de Bologne suppose dans son existence même un refus de telles logiques, qui ne se résument pas à quelques détails juridiques.
– Dans sa dimension politique, elle peut seule nous sortir des impasses où nous mènent les mouvements sociaux ; elle consiste à assumer le mouvement dynamique d’une praxis (où pratique et théorie sont inséparables), qui ne prétend jamais avoir trouvé aux problèmes de solutions définitive (se prémunissant ainsi contre les risques du dogmatisme) – recherches que tout mouvement appelle, motivées par l’idée que notre époque a besoin d’inventions politiques, au-delà de l’éternel et répétitif balancier des rapports de forces qui rejoue sans cesse le jeu des oppositions traditionnelles. Face à cela, il faut recourir à une radicalité, comprise dans un sens différent de ce qu’on entend généralement par là : la radicalité comme volonté de prendre les problèmes à leur racine, de comprendre comment fonctionnent les situations, de ne pas se contenter de soigner des symptômes – radicalité ouverte, qui n’a pas de chapelle à défendre, qui évite le piège du « tout ou rien », car le tout est à chaque moment de la lutte, dans chaque situation que l’on crée. Ainsi la recherche doit être pensée conjointement sous ces deux aspects, comme une véritable façon de vivre, qui déborde tous les cadres, y compris le cloisonnement qui existe actuellement entre des disciplines étanches et séparées, sphères closes à l’écart de tout présent, de toute actualité profonde. La recherche est une activité de tous les instants, elle se doit d’être présente au cœur de tout enseignement, ou même de toute formation.
Et c’est pourquoi également la recherche pratiquée à l’université est indissociable d’une ouverture sur le réel dans sa dimension émancipatrice. Au piège de la communication et de la stratégie, nous opposons la sincérité et le partage ; aux réquisits de la rentabilité, ceux de la générosité, de l’affirmation, de la créativité. Il importe donc de mettre en œuvre et d’expérimenter dès maintenant les pratiques qui en découlent.
En vue d’approfondir et de reparcourir ces quelques pistes, nous vous invitons à participer à la rencontre et au forum de discussion qui auront lieu dans le cadre de l’actuel mouvement dans l’éducation et la recherche :
mercredi 25 mars prochain à 15h00 – Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, salle de conférence du palais des études, 14, rue Bonaparte 75006 Paris (M° Saint-Germain-des-Prés).

http://rennes-troie.open-web.fr/
http://sites.google.com/site/normalesupenlutte/
http://www.ufr-zero.org/
http://vagueeuropeenne.fr/
http://universiteparis8engreve.fr/
http://contre-conference.net/

Calendrier Paris 1 du 23 au 28 Mars

Le programme du Calendrier de Paris 1 pour la semaine du 23 au 28 mars 2009 est actuellement en ligne sur les sites suivants :

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’université sans jamais avoir osé le demander

MERCREDI 25 MARS 2009 – INSTITUT DE PSYCHOLOGIE PARIS 5 Descartes
71 Av Edouard Vaillant – Boulogne – à 3 minutes du M° ligne 9, Marcel Sembat

09h30 – 11h30 AMPHI FRAISSE
« Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’université sans jamais avoir osé le demander (Pres, LRU, etc.) »
Avec la participation annoncée de :
–         IUT Paris 5 (Sophie Pène)
–         Département de Sciences Politiques de Paris 8 (Violaine Roussel)
–         SAUVONS L’UNIVERSITE (Jean-Louis Fournel, président de SLU)
–         SAUVONS LA RECHERCHE (Isabelle This Saint-Jean, présidente de SLR)
Discutants : Enseignants-chercheurs mobilisés de l’Institut de Psychologie (7ème semaine de grève des enseignements en Psycho).

Marx au XXIe siècle, l’esprit & la lettre (Sorbonne)

Dans le cadre de la grève active, et compte non tenu de la présence des CRS et autres vigiles à qui il est demandé de bloquer l’accès à la Sorbonne pour un oui ou pour un non :

CENTRE D¹HISTOIRE DES SYSTEMES DE PENSEE MODERNE Université Paris 1
http://chspm.univ-paris1.fr

Marx au XXIe siècle, l’esprit & la lettre

Séminaire hebdomadaire, sous la responsabilité de Stathis Kouvélakis (Londres, King’s College), d’Isabelle Garo (Paris, Lycée Chaptal), et Jean Salem (Paris 1) avec le soutien du CERPHI et de la revue ContreTemps (Textuel)

ANNÉE 2008-2009 samedi 21 mars 2009, de 14h à 16h

Jean BOURGAULT Professeur de Lettres supérieures, Lycée Jeanne d’Arc (Rouen) : Tours et détours de l’idéologie : la conception de l’action politique chez Sartre

Sorbonne. amphithéâtre Lefebvre entrée : 17, rue de la Sorbonne, Galerie Jean-Baptiste Dumas, escalier R, 1er étage

Enseignants-chercheurs: le gouvernement joue avec le feu

A lire sur Rue 89 en date du 18 Mars

 » (…) En réalité, le gouvernement, ayant déjà corseté l’exercice du droit de grève dans les transports publics, puis essayé de faire échec aux grèves dans l’éducation nationale par l’organisation d’un service minimum d’accueil des élèves, cherche à désolidariser les Français de la lutte universitaire :  il prétexte implicitement que l’absence de retenue sur le traitement en cas de non-respect des obligations de service serait non seulement juridiquement inacceptable mais surtout moralement inadmissible.

Le gouvernement feint d’ignorer le sens des responsabilités des chercheurs

Il révèle par là-même ce qui le gêne profondément :  la tradition pluriséculaire sur laquelle s’appuient les universitaires, la liberté dont ils jouissent, leur caractère incontrôlable (à la fois statutairement et idéologiquement), l’obstacle qu’ils forment à une extension de la marchandisation de la société. En ce sens, le mouvement universitaire actuel constitue un enjeu de société crucial. Toutefois, cette tentative, tout comme les précédentes, échouera. En effet, le gouvernement oublie que les enseignants-chercheurs sont annualisés et que le décompte de leurs heures de service assurées ou non ne peut être effectué qu’à la fin de l’année universitaire. Les retenues sur le traitement ne pourraient être envisagées qu’à ce moment. De même, il fait semblant d’ignorer que, dans bon nombre d’universités, les enseignants-chercheurs ont d’ores et déjà assuré l’intégralité de leur service puisque le sous-encadrement structurel les conduit à assumer des charges d’enseignement bien largement supérieures à leurs obligations statutaires. Par conséquent, si des retenues devaient être opérées, elles ne pourraient porter que sur les heures complémentaires. Enfin, le gouvernement feint encore d’ignorer que le sens des responsabilités des enseignants-chercheurs à l’égard des usagers de l’université -les étudiants- les conduira très probablement à décaler le second semestre de l’année universitaire.

A mépriser les enseignants-chercheurs, on prend le risque d’un pourrissement

Ils pourraient donc rattraper bon nombre des enseignements non assurés, voire leur totalité, comme lorsque le gouvernement avait précipité les étudiants dans la rue avec ses projets du CPE (contrat première embauche) puis de la LRU (libertés et responsabilités des universités) et conduit au blocage de très nombreuses universités. Ces tentatives du gouvernement révèlent une volonté non seulement de mise au pas des enseignants-chercheurs mais aussi de refus de discuter des postulats de ses projets. Sauf qu’à mépriser les enseignants-chercheurs, il prend la lourde responsabilité d’un pourrissement irrémédiable de la situation. Il pousse à la radicalisation du mouvement (…) »

Lire la suite sur Rue 89 en date du 18 Mars

Bordeaux 3 en lutte

POUR INFORMATION : BORDEAUX 3 EN LUTTE : PROGRAMME DU MERCREDI 18 MARS

MERCREDI 18 MARS 2009

  • Amphi Cirot -10h-12h, M.Larré, « Conférence témoignage sur le système éducatif américain » (puis débats)
  • Amphi 1 – 10h30, C. Azéma, « Design et modèles de société »
  • Amphi C200 10h30-12h30 : Exposés :
    – « Développement Durable : préoccupation environnementale ou lobby économique ? » par Mathilde VERGER (L3)
    – « La rue entre espace géographique et contestation sociale » par Pauline GUYOMAR (L3) et Marie CROISIER (doctorante au IATU)
  • Amphi 700 – 11h00-19h00, Marathon historique sur le thème « Grèves et révoltes dans l’histoire » (exposés assurés par des enseignants-chercheurs et des étudiants).
  • 11H00-11H30: P. Brun, « Pourquoi les Grecs avaient-ils horreur des révolutions? »
  • 11H30-12H00: D. Picco et Y. Boumlik, « Les Etats généraux »
  • 12H00-12H30: S. Lavaud, « Bordeaux rebelle »
  • 12H30-13H00: H. Chauvin, « Mai 1968 à Bordeaux »
  • 14H00-14H30: F. Buttay, « Révoltes à St Domingue, 1789-1804 »
  • 14H30-15H00: G. Bonnin, « Révoltes contre l’impérialisme athénien »
  • 15H00-15H30: J-P. Jourdan, « Comprendre la révolution russe »
  • 15H30-16H00: M. Figeac, « Quand les élites deviennent révolutionnaires, le cas de Peletier de Saint Fargeau, Duport et Hérault de Séchelles »
  • 16H00-16H30: S. Coussemacker, « Emeute de 1306 à Paris »
  • 16H45-17H15: B. Lachaise et G. Ortolan, « Tout était-il possible en 1936? »
  • 17H15-17H45: M. Van Der Meiren et M. Ruby, « La Fête de la Fédération »
  • 17H45-18H15: C. Carribon, « Grèves de mineurs en France au XIXème siècle: des grèves exemplaires? »
  • 18H15-18H45: C. Pébarthe, « Le marbre et la grève »

Sous la Tour Saint-Michel
– 13h30 -15h30 , C. Bouquet, « Comment l’OMC dessine les politiques éducatives du monde (et les nôtres) »

Bibliothèque Lettres/Anglais, Bx 3
– 14h30-16h30, B. Bloch propose une série d’exposés d’étudiants autour des représentations du monde industriel et post-industriel

Amphi Cirot, Bx 3
– 14h30-16h30, N.Rz. Lázaro, C. Lepage, A. Ventura : Comment aborder un genre littéraire (poésie, récit, théâtre) –Domaine hispanique ?

Amphi Cirot
– 16h30-17h30, Projection de « Critique de la séparation » (de Guy Debord 17min) et de « La Jetée » (de Chris Marker 20min )

Contre-cours de l’UFR 03 Paris 1

Programme de contre-cours de l’UFR 03 pour le mercredi 18 mars.
Amphi du centre Michelet, 3 rue Michelet, 75006 Paris (Stations Luxembourg/Vavin)

Mercredi 18 mars 2009
• 10h Projection-débat
• Casse-croûte de grève
• 14h Rencontre avec Jean-Luc Moulene, photographe, débat animé par Paul-Louis Roubert (Paris 8) et Michel Poivert
• 16h Rencontre avec Pascal Convert, Artiste, débat animé par Philippe Dagen Projection du documentaire sur Joseph Epstein
• 18h Projection du film Les lascars du LEP electronique

Festival au temps de la mobilisation à Clignancourt !

Festival au temps de la mobilisation à Clignancourt !
MARDI 17 MARS 2009 // 12h00-18h00
La vie reprend sur Clignancourt !

Une annexe de la Sorbonne Paris 4. Rencontre inter-facs autour de la mobilisation. Pour tenter de réfléchir ensemble sur la crise universitaire actuelle et renforcer le lien enseignants-chercheurs, étudiants et personnels BIATOSS.
Nous organisons et vous attendons nombreux pour :
* Pique-nique philo… que vous n’oublierez pas d’apporter !
* Conférences-Débats, tables rondes : les inégalités sociales face à l’éducation, les dérives de l’individualisme, qu’est-ce qu’une université, analyse du projet de loi…
* Stands animés par les personnels BIATOSS, Atelier d’écriture, Expo photos sur le mouvement…
* Projections-Débats : L’engagement des philosophes, Le péril jeune, Universités : le grand soir

Centre Universitaire Clignancourt : 2 rue Francis de Croisset, 75018 Paris. Métro Ligne 4, arrêt Porte de Clignancourt.

Les nouveaux médias : de nouveaux espaces de luttes et de débats ?

Dans le cadre de la grève active de l’Université de Paris I, pour vous préparer à la manif, vous êtes conviés jeudi prochain 19 mars, à un débat sur Les nouveaux médias : de nouveaux espaces de luttes et de débats ?

Rencontre débat avec Edwy Plenel (ancien responsable du Monde et fondateur de Mediapart)

Animé par Nicolas Offenstadt et Clyde Plumauzille, historien/ne, Université de Paris I

10-12 h Amphi H,  Université de Paris I, site de Tolbiac. 90 rue de Tolbiac, Paris 13

Les nouveaux médias, en particulier le web, mais aussi les journaux papiers qui s’articulent avec le web, apportent-ils un souffle
nouveau à l’espace public critique ? Quelle(s) relation(s) peuvent- ils entretenir avec la sphère savante, les historiens et les autres ?

Cours alternatifs à Rouen.

Programme  des  cours  alternatifs de  l’UFR  LSH
Pour la semaine  du 16  au  20  mars, le programme sera consultable et mis à jour régulièrement sur http://urouenmobilisee.wordpress.com

Les Historiens, le journaliste et les CRS

Laissez moi vous conter la petite anecdote qui m’est arrivé hier. Alerté par (l’excellente) initiative de XXXXXX qui nous transmet régulièrement la liste les rendez vous du savoir de toutes les universités parisiennes, je me suis rendu à la conférence itinérante annoncée par le Pr Nicolas Offenstadt sur le « Paris de la Grande Guerre », dont le rendez vous était fixé devant la
tombe du soldat inconnu.
Une 20e d’étudiants en histoire s’étaient donc rassemblés hier, à 11h, autour de 3 enseignants + quatre quidam sous l’arc de Triomphe.
Soudain, une 20e de CRS surgissent de nulle part et fonce dans notre direction. Un ordre est hurlé « d’engager les manifestants ». Nous sommes encerclés, puis expulsés manu-militari dans le souterrain menant vers les Champs-élysées. Ma carte de presse, exhibé comme un sésame sur le champ me permet de m’extraire du groupe et de prendre des photos (jointes) sous la menace de saisi de mon matériel par deux inspecteurs en civil « de ne pas photographier les fonctionnaires ».
Pendant la bousculade, les trois enseignants vociféraient leur conférence sur l’histoire du soldat inconnu. Aux passants interloqués et brutalement écartés, la troupe hurle  » voici comme est traitée l’université française ». Un couple d’américains est sommés de  ranger leur appareil tandis que nous sommes poussés dans le tunnel. Débarqués sur les Champs Elysées, je comprend enfin la raison de cette expulsion lorsque l’ensemble du groupe sort des brassards (« université en grève » et commence à distribué des tracts »). J’interroge Nicolas Offenstadt et j’apprends qu’il a décidé d’un commun accord avec ses
étudiants d’utiliser une forme de manifestation intitulée la  « grève active » : faire cours, in situ, en arborant des brassards.
Suit une descente ubuesque de l’avenue des Champs-Elysées sous les yeux ahuris des passants regardant passer  cette troupe paisible et studieuse écoutant leur enseignant leur parler de la mémoire de la Grande Guerre entourée de CRS et de deux inspecteurs des RG vissés à leur talky-walky crachouillant !
Vive la France, paisible pays des droits de l’homme.

crscrs1crs2

Journée d’alerte de l’université du Havre.

Compte rendu du jour:
_ Assemblée Générale de l’établissement, résultats des votes:
Soutien aux revendications de la CNE et de la CNU (unanimité moins 2 abstentions)
Relayer à la prochaine coordination nationale l’idée de créer un revenu étudiant (235 pour, 65 contre, 45 abstentions)
Soutien aux personnes ayant perturbé le conseil municipal du Havre: (158 pour, 23 contre, 173 abstentions)
Poursuite de la grève jusqu’au mercredi 18 mars (292 pour, 14 contre, 49 abstentions)
Suspension provisoire du blocage (339 pour, 19 contre, 42 pour)

_ Lundi 16 mars 2009
Journée d’Alerte de l’université du Havre, organisée par le Conseil d’Administration (programme ci-joint)
Programme pour la « journée d’alerte » du 16 mars 2009
Afin de protester, entre autres, contre les suppressions d’emplois et le nouveau modèle de répartition des moyens.
8 h 45 : Ouverture de la journée par le président de l’université.
9 h 00 :  Conférence-débat « Le service public : origines, évolutions et perspectives » par Gilles Lebreton, professeur de droit public
10 h 00 :  Conférence débat « Les universités britanniques : l’autonomie en action » par Claire Bowen, maître de conférences d’anglais
11 h 00 : Conférence-débat sur la réforme de la formation des maîtres
14 h 00 : Débat sur la loi LRU avec des personnalités nationales
16 h 30 : Conférence de presse du président de l’université

La journée se poursuivra avec une conférence :  18 h 00 : « Dieu contre Darwin ? Du créationnisme aux créationnismes », par Gérard Breton, ancien directeur du muséum d’histoire naturelle de la ville du Havre.

Printemps des savoirs à Nantes

Le printemps des savoirs

Organisé par les enseignants de L’U.F.R d’Histoire, d’Histoire de l’art et archéologie

Lundi 16 mars et mardi 17 mars 2009

Amphithéâtre à déterminer

  • 9-10 h : Les conflits politiques dans la France moderne, par Guy Saupin.
  • 10-11 h : Les mouvements étudiants en France depuis mai 1968, par Laurent Jalabert.
  • 11h-12 h : La crise de la République romaine : conflits et concurrence, par Frédéric Hurlet.
  • 12-13 h La diplomatie entre mondes chrétien et musulman pendant le haut Moyen Age (VIIe-XIe siècles), par Nicolas Drocourt.
  • 13 h-14 h : Imaginer les rois de France, par Yann Lignereux.
  • 14 h-15 h : La peinture française au XVIIe siècle, par Hélène Rousteau-Chambon.
  • 15 h -16 h : Le procès des Templiers, une affaire d’Etat, par Philippe Josserand.
  • 16 h- 17 h : Ecrire l’histoire du Nouveau Monde au XVIIIe siècle, par Clément Thibaud.
  • 17 h- 18 h : La mer en peinture, quelle histoire !, par Martine Acerra.

Mardi 17 mars 2009

  • 9 h- 10 h : Architecture gothique. La disparition du mur, par Nicolas Faucherre.
  • 10 h-11 h : Le commerce colonial avec les Antilles sous Louis XIV, par Marion Tanguy.
  • 11 h-12 h : L’architecture parlante (dernier tiers du XVIIIe siècle), par Natacha Coquery.
  • 12 h-13 h : L’enseignement au XIXe siècle, par Catherine Pomeyrols.
  • 13 h-14 h : Al-Andalus, au carrefour des civilisations, par Christine Mazzoli-Guintard.
  • 14 h-15 h : The Education of Henry Adams (1918), l’autobiographie d’un écrivain américain, par Diana Maloyan.
  • 15h-16 h : Mettre en scène le pouvoir et orienter les esprits : fêtes officielles et spectacles entre Consulat et Empire, par Cyril Triolaire.
  • 16 h-17 h : Nantes et la traité négrière au XVIIIe siècle par Bernard Michon.
  • 17 h-18 h : La Loire-Atlantique et la Bretagne, clés pour un découpage régional, par D. Le Page.